Biologie
BIA-1200
LABORATOIRE-1
Université du Québec à Montréal
7 septembre 2011
INTRODUCTION
La théorie de l’évolution débute il y a plus de 200 ans avec Charles Darwin. Aujourd’hui les scientifiques de diverses spécialités appuient, en compilant les preuves, sa théorie. Ils sont tous convaincus que la sélection naturelle joue le rôle principal dans la modification des espèces dans le temps, bien que d’autres facteurs y participent. L’objectif de l’expérience qui suit, à l’aide de graines d’une espèce fictive (Collinus debinus), est de démontrer la force qu’à la sélection naturelle : sur son pouvoir qu’elle a à favoriser l’adaptation et la coadaptation chez un prédateur et sa proie.
MATÉRIEL ET MÉTHODE
Des graines de cinq phénotypes différentes de Collinus débinus ont été utilisées: des fèves blanches, noires, rouges, jaunes et vertes. Les becs artificiels des 3 morphotypes d’un oiseau granivore (Albus piqniqueii) ont été reproduits par une cuillère, une fourchette et un couteau. Un espace de gazon libre de 1 m2 a été délimité à l’aide d’un cadre de bois. Par la suite, les graines dites consommées par l’oiseau ont été ramassées dans des tasses de plastique imageant leur estomac. Les prises de données ont été compilées dans des tableaux réalisés avant le début de l’expérience. Un chronomètre a été employé lors de la capture des proies par les trois prédateurs.
Le travail est réalisé en équipes de cinq personnes. Chaque individu dénombre cinquante graines d’un des cinq phénotypes pour un total de 250 graines, et ce, pour représenter la population initiale. Un espace de gazon libre de 1 m2 est choisi aléatoirement dans la cour du complexe des sciences. Une personne est nommée comme distributrice des proies; elle doit étaler les 250 graines au hasard sur la surface sélectionnée. Pendant cette procédure, trois autres membres de l’équipe, chacun ayant un des trois outils