Cage d'oiseau - ô tourments = thèse, antithèse, synthèse
917 mots
4 pages
Tout d’abord, les deux poètes traitent la thématique de façon similaire puisqu’ils prennent conscience et ils acceptent leur destin qui est ultimement celui de la mort. Dans le poème Cage d’oiseau de Hector Saint-Denys Garneau, l’auteur démontre qu’il est conscient du fait que l’âme humaine est indissociable du corps, donc lorsqu’elle s’éteint, le corps meurt lui aussi. «L’oiseau dans ma cage d’os / C’est la mort qui fait son nid / […] C’est un oiseau tenu captif / La mort dans ma cage d’os […] (Vers 4-5 […] 13-14).» Dans cette citation «l’oiseau» représente l’âme du poète. Cette métaphore illustre bien la relation qui existe entre le corps et l’âme. La cage d’os, c’est-à-dire le squelette humain, renferme l’âme du poète qui affirme être prêt à mourir. Il s’accepte et il est en accord avec sa destinée. Pour sa part, dans le poème Ô tourments, l’auteur, Alain Grandbois, présente la conscience qu’il a par rapport à la mort. Il sait que celle-ci est imminente pour tous les êtres vivants, en fait, ce n’est qu’une question de temps. «Bientôt l’ombre nous rejoindra sous ses / paupières faciles / Et nous serons comme des tombes sous / la grâce des jardins […] (Vers 34-37).» Grâce aux métaphores utilisées, cette citation permet d’illustrer que nous sommes tous à la merci de la nature. Le poète sait qu’il va mourir un jour comme tous les humains. Ils savent et ils acceptent le fait que nous faisons tous partis du cycle de la vie qui dépend d’éléments et de circonstances sur lesquelles nous n’avons pas de contrôle absolu.
Ensuite, puisque les deux poètes ne vivent pas les mêmes circonstances de vie leur vision de la mort est donc différente. Dans le poème Cage d’oiseau, l’auteur, Hector Saint-Denys Garneau, s’abandonne à son destin en raison des troubles de santé qui le hante depuis son jeune âge. «À l’âge de 16 ans, Hector Saint-Denys Garneau contracte une fièvre rhumatismale qui lui cause des complications cardiaques […] Quelques années plus tard, les médecins lui