Candide
L’optimisme désigne chez l’être humain un état d’esprit qui perçoit le monde de manière positive. Une personne optimiste a tendance à voir « le bon côté des choses », à penser du bien des gens, et considère que des événements, même fâcheux, prendront quoi qu’il arrive une tournure positive en fin de compte.
L’optimisme est le contraire du pessimisme. Cette opposition est métaphoriquement illustrée par la question de savoir si un verre donné doit être considéré à moitié plein (vision optimiste) ou à moitié vide (vision pessimiste).
L'optimisme est un sentiment positif en tant que moteur de l'initiative. Toutefois le suroptimisme (ou surconfiance) est un biais cognitif (et émotionnel) pouvant conduire à des prévisions hasardeuses, un excès de confiance et des comportements dangereux.
Le concept philosophique
Le philosophe Leibniz expose en 1710 sa Théodicée : il décrit un Système philosophique fondé sur une « harmonie préétablie » pour expliquer l’existence du mal sur Terre. Leibniz, pour sa théorie, part du principe de la perfection et de la bonté divine. D'après lui, rien ne peut être aussi parfait que Dieu donc le monde n'est pas parfait, or, comme Dieu est bon, le monde qu'il a créé est forcemment le meilleur possible.
Cette théorie a ensuite été simplifiée et critiquée par Voltaire dans Candide (dont le titre complet est d’ailleurs Candide ou l’Optimisme).
Voltaire y invente un personnage nommé Pangloss, censé représenter la pensée leibnizienne, et qui tout au long du conte philosophique parle de « meilleur des mondes possibles ». Le mot "possibles" souligne bien le fait que les optimistes ne croient pas en la perfection du monde.
La critique de la conception leibnizienne par Voltaire est néanmoins sujette à des remises en causes.
En histoire
Lors du siècle des lumières, le paradigme de la modernité devient celui de l'optimisme ; les philosophes de ce temps plaçaient une grande confiance dans les aptitudes de l'être humain à faire son