Condition humaine
I-Procédés narratifs * Caractéristiques stylistiques :
Champ lexical de la mort qui rythme le texte : « morts », « cadavres », « funèbre »….
Répétitions nombreuse : « qu’il est beau de mourir de sa mort, d’une mort […] »
Antithèse : « d’une mort qui ressemble à sa vie »
Apostrophe « O prison.. »
Questions rhétoriques fin de l’extrait
Champ lexical de l’amour et de la dignité présents aussi « tendresse »
Le narrateur est absent. Focalisation interne.
Notations de sons qui accompagnent Kyo : « Lieu de râles » « gémir avec cette foule »
« Murmures de plaintes » « bourdonnements » « chuchotements de douleur ». * Rythme :
Certaines structures de phrases font penser à la poésie (décasyllabe et octosyllabe).
Les phrases sont plutôt longues et cadencées : allitération en «on» : prison, Révolution, résurrection, humiliation…
La phrase « O prison, lieu où s’arrête le temps » fait aussi penser à la poésie.
Avec les champs lexicaux et le rythme, le narrateur nous entraine dans un univers inquiétant et cerné par la mort.
II- Atmosphère * Atmosphère inquiétante et pesante :
Kyo a l’attitude d’un gisant « allongé, les bras ramenés sur la poitrine […] c’était précisément la position des morts ». Il tente d’échapper à ce décor sombre par le biais de ses souvenirs. Il n’y a presque pas de description du lieu où il se trouve, « ce préau séparé de tous », et qu’il compare à une prison. « Ce lieu de râles » et « cette foule couchée » nous indiquent juste que Kyo n’est