De 1876 à 1957, a vécu un artiste de grand talent. Son nom était Constantin Brancusi, né en Roumanie dans un petit village du nom d’Olténie. Mais celui-ci n’a pas vécu bien longtemps dans son village natal, il le quitta très jeune, afin de s’inscrire dans des écoles d’art. La première de celles-ci fut l’école des arts et métiers de Craiova en 1894. Il y est alors accepté dans les ateliers de sculpture, puis l’année suivante, dans la sculpture sur bois. En 1898, il se transporte jusqu’à Bucarest, où il est admis dans son école de Beaux-arts. Six ans plus tard, c’est à Paris qu’il se trouve, en compagnie du sculpteur Antonin Mercier à l’école des Beaux-arts. Enfin, il expose au Salon d’Automne, alors que le président du jury remarque son talent. Cette homme était le fameux Auguste Rodin qui l’employa immédiatement dans son atelier. Mais alors que Brancusi travaillait pour lui, il remarqua le grand fossé qui les séparait. Le Roumain était issu d’un monde plus archaïque et sa taille sur bois provenait d’une tradition millénaire. C’est alors qu’il se sépare de son maître, désirant se dégager des conventions académiques. Il travaille son style et recherche la simplicité dans l’aspect formel de ses œuvres. C’est lors de l’année 1907 qu’il fait ses premières tailles directes en dégageant des formes d’un bloc de matière naturelle, soit le bois, la pierre ou le marbre. Sa sculpture est si simplifiée que son œuvre de la Princesse X a été refusée au musée des indépendants, car elle laissait voir de la pornographie dans l’ambiguïté de sa sculpture. Mais, son ambition ne se limite pas à innover dans la sculpture, car en 1926, il souhaite monter une très haute colonne à New York, afin de compétitionner avec la tour de Washington. Ayant tendance à réaliser ses œuvres plus d’une fois, il prévoit, en 1926, en créer une autre pour Chicago, mesurant 400 mètre de haut. Finalement, un an avant sa mort, l’artiste accompli lègue ses œuvres à l’État