Conventions collectives
a) Les deux types de mesure qui permettent de mesurer l’importance des conventions collectives dans l’établissement des conditions de travail des salariés sont le taux de syndicalisation, qui se décrit comme étant la proportion de salariés membres d’un syndicat et le taux de présence syndicale, qui correspond au pourcentage de personnes assujetties à une convention collective, qu’elles soient membres ou non d’un syndicat.
b) Tout d’abord, il y a différence entre les deux types de mesure, car le taux de syndicalisation ne représente pas entièrement l’importance de la convention collective en tant que mode de détermination des conditions de travail des salariés. Mais, il y a surtout différence dans les deux types de mesure, car tout dépendant de la région ou du secteur d’activité analysé, le pourcentage de salariés étant régie par une convention collective change énormément. En effet, les différences entre le Québec, le reste du Canada ou même les États-Unis sont considérables. Par exemple, au Québec, environ 40% des 3 millions de salariés sont assujettis à une convention collective, tandis que ce pourcentage est de 14,9% aux États-Unis, de 28,2% en Ontario et de 32,2% pour l’ensemble du Canada. Ayant une forte présence syndicale dans le secteur public, le Québec se démarque des autres provinces et même des États-Unis. Ces écarts se reflètent aussi dans le secteur de la construction et manufacturier, oú le pourcentage du Québec est plus élevé que l’ensemble du Canada. La présence de régimes particuliers de négociation collective dans le secteur public et celui de la construction est aussi un facteur à considérer pour expliquer les écarts de pourcentage entre le Québec et le reste du Canada. Une autre raison qui peut expliquer la différence des résultats entre le Canada est les États-Unis est certainement la flexibilité du cadre juridique canadien en ce qui attrait au syndicalisme.
2.
a) Lorsqu’on décrit une loi comme étant d’ordre