Corpus
- tragédie grecque (proskénion : scène où sont les personnages, orchestra : lieu où se trouve le Choeur qui chante et danse ; personnages mythiques ; destin ; purgation des passions ; mort. Eschyle, Sophocle, Euripide);
- tragédie classique (théâtre codifié: règles des trois unités, action, lieu et temps ; règles de vraisemblance et de bienséance ; unité de ton. Mais toujours destin ; les héros chez Corneille se déchirent tandis que chez Racine ils sont irrémédiablement vaincus) ;
- comédie antique (Aristophane, Ménandre, Plaute, Térence);
- farce médiévale (quiproquo, comique de gestes. Commedia dell'arte))
- comédie classique (respecte les règles du théâtre classique tout en critiquant la société ; toutes les formes de comique sont utilisées. Molière) ;
- comédie sentimentale (stratagèmes, déguisements, etc... ; Marivaux.)
- comédie d'intrigue (dimension satirique, contestataire, langage virtuose et coups de théâtre. Beaumarchais)
- drame romantique (mélange des genres, registres tragique, comique, voire pathétique ; s'affranchit des unités de temps et de lieu. Dénouement malheureux. Hugo, Musset)
- drame symboliste (irréalisme, poésie, rêve, surnaturel. Strindberg, Ibsen, Claudel) ; Vaudeville, théâtre de boulevard (divertissements à partir de schémas conventionnels sur la société) ;
- Théâtre de l'absurde (farces tragiques, désespoir, langage incohérent. Jarry, Ionesco, Beckett).
Analyser la phase de l'action
- scène d'exposition (apporte des informations sur le lieu, personnages, intrigue)
- le nœud (partie centrale où les problèmes sont à leur plus forte intensité, l'action progresse, parfois des dilemmes) ;
- les péripéties (enchaînements d'actions qui font évoluer les personnages, tiennent le spectateur en haleine) ;
- coup de théâtre (retournement inattendu de situation, modifie le cours de l'histoire)
- le dénouement (élimination du dernier obstacle, le sort des personnages est