Question sur corpus

C’est entre l’année 254 av JC et 1952 que Plaute, Marivaux et Samuel Beckett écrivent respectivement La Marmite, L’île des esclaves et En attendant Godot, pièces théâtrales qui mettent en scène la relation entre les maitres et les valets. On verra les similitudes entre ses trois extraits d’œuvres théâtrales et nous étudierons aussi les éléments dont ils diffèrent.

En lisant ces trois extraits on peut bien se rendre compte que les rapports entre maîtres et valets est un thème que l’on retrouve très souvent dans les différentes époques de l’histoire littéraire. On peut voir que La marmite a été écrite entre 254-184 av JC, L’île des esclaves a été écrite en 1725 et En attendant Godot a été écrit en 1952 et malgré l’écart considérable entre ces trois œuvres, le même thème est traité.
Dans La marmite et dans L’île des esclaves, on retrouve le valet dans le rapport hiérarchique à celui qu’il sert, ils sont méprisés et mal traités et vus comme des « misérables de son espèces ».
Dans les comédies mais aussi dans l’absurde de Beckett, on rit du valet naïf tandis que dans le texte de Plaute, le valet inspire un sentiment de peine que lui-même provoque en disant « pauvre malheureuse que je suis ». Et dans l’île des esclaves on partage le désir et l’acte de rébellion avec les valets.

Malgré ces différences d’impression, dans les trois extraits on constate une fonction théâtrale commune du valet. Le valet permet de donner une force burlesque à la pièce. Cette force est montrée de manières différentes dans chacun des textes. Marivaux nous montre une révolution de la part des valets qui échangent de rôles avec leurs maîtres. Beckett met en scène un valet plutôt inerte et naïf dont on fait la comédie, mais qui a un maître qui ne le méprise pas, qui montre des liens forts avec lui, et qui ne veut pas « s’en débarrasser ». Plaute nous montre un cas complètement opposé avec un maitre qui met à la porte son valet et qui en plus la bat. Quel que soit la