cérémonie et philosophie
Il est existe différent type de cérémonie, cad d'activité, emplie de signification rituelle qui se déroule pour une occasion spécial
On parle de cérémonie religieuse, de cérémonie du mariage, de la cérémonie du repas, de cérémonies mondaines ou d'usage. A ces cérémonies, l'homme se prête souvent de bonne grâce, par une sorte d'intuition obscure du rôle fondamental qu'elles jouent dans la vie sociale. Mais il peut parfois s'y refuser, ne voyant en elles qu'un pur cérémonial, quelque chose qui est de l'ordre de la pure extériorité, qui risque de masquer la spontanéité et l'authenticité de ses sentiments. On pourrait donc penser que la cérémonie est l'opposé même du naturel, et la tentation de choisir la nature à l'égard de la cérémonie pourrait d’avéré légitime.
pb : malgré tentation de choisir naturel.. la société doit elle conserve ses pratiques ceremoniales ou totalement les abondonner pour se tourner vers le naturel ?
I)La cérémonie comme contraire de l'essence humaine
II) Les cérémonies qui créent l'homme social, donc societe sans cérémonies impossible
III) le rôle fondamental des ceremonies
I) La cérémonie comme contraire de l'essence humaine,
Les cérémonies peuvent apparaître comme quelque chose d'extérieur en lequel l'homme se perd, cela n'est pas douteux. C'est chez Rousseau que nous rencontrons une telle critique philosophique de la cérémonie. Alors que le sauvage vit en lui-même, l'homme social, tel que le décrit le second Discours, vit tout entier hors de lui. Il n'est plus que masque et cérémonie. Tout se réduit donc ici au paraître. L'important, dans la société corrompue du Discours, n'est pas tant d'être vertueux que de le paraître. Rousseau dénonce aussi l'hypocrisie de toutes les cérémonies, la politesse et les bas de soie. C'est la raison pour laquelle le droit de propriété ne saurait être fondé sur quelque « vaine cérémonie ». Le refus de la cérémonie est d'ailleurs si profond chez Rousseau que, lors même qu'il