Deus ex machina

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Deus ex machina est une locution latine signifiant « Dieu issu de la machine ».

Elle est surtout employée dans le vocabulaire théâtral au sujet d'une personne qui arrive, d'une façon impromptue, à la fin de la pièce et par qui le dénouement s'effectue. L'expression existait déjà dans le théâtre grec (Ἀπὸ μηχανῆς θεός/Apò mêkhanễs theós.), pour désigner un mécanisme servant à faire entrer en scène une ou des divinités pour résoudre une situation désespérée. L'expression peut être étendue à toute résolution d'histoire qui ne suit pas la logique interne du récit mais permet au dramaturge de conclure sa pièce de la manière qu'il désire. Elle peut, cependant, désigner au sens propre la simple représentation sur scène d'une divinité.

Cette expression est employée dans le domaine de la dramaturgie au sens large (théâtre, scénario de cinéma et de série télé, bande dessinée, etc.) pour désigner "l'évènement inattendu et improbable qui vient régler les problèmes du protagoniste à la dernière minute."[1].

Chez Molière, l’intervention de l’autorité royale constitue un Deus ex machina : dans Tartuffe, la dernière réplique est un éloge du Prince, auquel le recours a été rendu nécessaire par les violentes attaques des coteries contre la pièce : « Nous vivons sous un prince ennemi de la fraude, / Un prince dont les yeux se font jour dans les cœurs, / Et que ne peut tromper tout l’art des imposteurs. ».

Dans le langage courant, l'expression s'applique aussi à un élément qui arrive par surprise et qui résout un problème bloqué jusque là. On peut donc dire d'une personne qu'elle est le deus ex machina si elle vient arranger un problème au dernier moment.

En murder party, ou soirée enquête, ce terme réfère souvent à un abus du scénario ou de l'organisateur pour déclencher une action qui n'aurait pas pu avoir lieu du seul jeu de rôle des joueurs.

Un usage similaire du terme est fait dans le cas des jeux de rôles, lorsque le maître de jeu résout par le biais d'une

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