Dissertation sur la petite fille qui aimait trop les alumettes

1306 mots 6 pages
Gaétan Soucy est né à Montréal en 1958, il est écrivain et philosophe. Cet auteur cherche toujours à compliquer ses textes en mettant des réflexions philosophiques cachées dans le texte pour que le lecteur s’attarde plus sur le texte et qu’il fasse une lecture plus accrue. Et c’est tout à fait le cas pour le roman La petite fille qui aimait trop les allumettes où l’on se demande souvent si la narratrice est peu affectée par ce qui l’entoure ? Nous pourrons démontrer ceci en expliquant le thème de l’aliénation qui dit que oui elle n’est peu affectée par ce qui l’entoure et par le thème de la confrontation avec la réalité qui dit que non elle n’est pas affectée par ce qui l’entoure . Le dernier paragraphe parlera de l’évasion dans l’imaginaire, mais sans savoir si c’est oui ou non qu’elle soit affectée par ce qui l’entoure.

Tout d’abord, dans le roman de Gaétan Soucy, La petite fille qui aimait trop les allumettes, nous pouvons voir que la narratrice, à l’occurrence Alice, n’est pas affectée par les évènements qui l’entourent, car elle a subit beaucoup d’aliénations provenant du père. En effet, elle n’est pas affectée par ce qui l’entoure à cause de l’aliénation que son père a fait envers elle ce qui a provoqué chez elle une grande ignorance du monde réel comme le démontre l’extrait qui suit : « Je demandai à frère s’il croyait vraiment que nous venions de là, à l’instar des veaux et des gorets. Frère mit le doigt dans l’orifice sensible pour vérifier si ça s’élargissait assez pour livrer passage à deux poussins comme nous. […] « Non. Je pense plutôt qu’il nous a façonnés avec de la boue quand il est arrivé ici et que nous sommes ses deux derniers prodiges. » (Page 31) Donc, nous pouvons voir ici qu’Alice, mais aussi son frère, sont totalement dans l’ignorance à cause qu’ils croient provenir de leur père, car ils pensent que c’est comme un dieu. Cependant, ils sont comme cela à cause que leur père les a toujours gardés dans l’ignorance. De plus, nous pouvons

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