Montherlant était un écrivain français du XIXe siècle. Il écrivit de nombreux romans tels que les Bestiaires, les Célibataires ou encore les Jeunes filles. Dans ses pièces de théâtre, comme la reine morte, le maitre de Santiago ou Port Royal, Montherlant essaie d’instaurer le classicisme. Au cours de sa vie, Montherlant déclara : « Une pièce de théâtre ne m’intéresse que si l’action extérieur, réduite à la plus grande simplicité, n’est qu’un prétexte a l’exploration de l’homme. » Tout d’abord nous suivrons la thèse de Montherlant, puis enfin nous aborderons un autre point de vue.

En suivant la thèse de Montherlant, nous pouvons donc supposer qu’une pièce de avec une intrigue et des personnages simples, permet de faciliter, aux spectateurs, l’analyse humaine des personnages. Une pièce de théâtre « simple » est tout d’abord basée sur une intrigue simple, qui ne créera que peu de suspense voir pas du tout. Prenons comme exemple la cantatrice chauve, seul le titre est une intrigue, la suite de l’histoire n’est que pure folie, sans réel sens, la cantatrice chauve peut être perçue comme la caricature de la folie humaine. En regardant cette pièce, on peut s’affoler devant le manque de cohérence, cette pièce, en elle-même, n’a pas de sens mais elle montre que la vie n’a pas de sens, car il y a des scènes ou l’on peut se retrouver. Ici, la thèse de Montherlant fonctionne, cette pièce hors du commun, arrive à nous faire analyser la folie humaine. Un autre exemple pouvant illustrer cette thèse, est Dom Juan de Molière. En effet, dès le début de cette ?uvre, nous sommes témoins, de la description de Dom Juan par son valet, Sganarelle. Ainsi dans cette description, Sganarelle annonce les desseins de son maitre, et l’intrigue est dévoilée, et nous attendons juste une concrétisation des dires du valet, tout au long de la pièce. De plus, a la scène suivante, Dom Juan, confirme les propos tenus par Sganarelle. Donc avec cet exemple, nous pouvons attester de la thèse de