Georges peres
Pour qu'un écrivain rédige son autobiographie, il n'à d'autre solutions que de puiser dans ses souvenirs d'enfance. En effet, n'et-il pas exact d'affirmer que l'autobiographie est le récit que l'on fait de soi même, de sa propre vie, et qu'il sagit de la rétrospective réelle de sa propre existence. D'ailleurs dans les confessionsde ROUSSEAU, il ecrit :" Voici le seul portrait d'homme peint exactement d'après natue et dans toute sa vérité".
Mais un tel récit ne peut trouver son exitence , que dans le vécu, et donc dans les souvenirs d'enfances, tout au moins pour la part concernant cette période de la vie.
Nous tenterons, après avoirs défini ce que sont les souvenirs d'enfances, et donc de la mémoire, de mettre en evidence leur impacts sur le récit autobiographique.
Le souvenirs d'enfance, bien qu'il s'agisse de la fonction "se rappeler", est en ce sens différent, car il intégre une dimension emotionnelle. On peut donc affirmer que le souvenir est associé aux sens et aux sentiments. Il s'agit d'éléments d'une vie intérieure et antérieure. Ceux-ci peuvent revetir, comme l'indique Marcel Proust dans son livre "Du côté de chez swann", une sensation gustative, qui fait ressurgir un moment agréable. A contrario, pour Georges PEREC, l'absence de souvenirs d'enfance, est associé à un blocage volontaire, mais au demeurant omniprésent.
L'enfance et les souvenirs qui s'y rattachent, symbolise les premières expériences qui restent gravées dans notre conscience et notre mémoire. Elle détermine le devenir de chaque être. Elle influe directement sur nos comportements et notre vision des choses. Un enfant confronté des son plus jeune âge à la mort par la disparition d'un