la chasse
Pour le juriste, la chasse a aussi une dimension d'appropriation par l'individu ou un groupe d'animaux sans propriétaires légaux (Res nullius dans le droit). Ainsi en 1845, selon J. Perrève (ancien procureur du roi et juge, « la chasse, qui est un titre d'occupation, un moyen originaire, primaire d'acquérir la propriété, est l'action de les rechercher, de les poursuivre, de s'en emparer par force, par ruse ou adresse, soit au moyen d'engins, soit à l'aide d'animaux domptés pour l'usage domestique ou dressés à cette fin2 ».
Le chasseur est défini par le Codex alimentarius comme une personne qui participe à l'abattage du gibier et/ou à la saignée, à l'éviscération partielle et à l'habillage partiel sur le terrain des animaux abattus3.
La pratique de la chasse par les premiers représentants du genre Homo fait encore débat au sein de la communauté scientifique4,5. Selon certains archéologues et paléontologues, l'analyse des traces d'outils et des ossements fossiles montre que nos ancêtres ont également consommé des cadavres d'animaux morts naturellement6,7,8 ou des animaux blessés ou malades qu'ils achevaient plus facilement.
La chasse est clairement attestée dans les gisements archéologiques liés à l'homme de Néandertal9,10,11. À Coudoulous et à La Borde, les néandertaliens ont utilisé des avens comme pièges naturels pour abattre de nombreux grands bovidés (bisons et aurochs). Elle est également probable pour des périodes antérieures12
Le piégeage de petits animaux est une