La liberté, réalité ou illusion
La liberté est la faculté d’agir selon sa volonté en fonction des moyens dont on dispose sans être entravé par le pouvoir d’autrui.
Peut –on se fier au sentiment de liberté (réalité) ou n’est-ce pas plutôt qu’une illusion (une perception déformée de la réalité) ?
L’être humain est-il libre ?
On pense que là où il y a choix, il y a liberté. En choisissant, l’homme devient responsable des conséquences de son choix ; il assume parce que son choix a été libre.
Le terme liberté semble apparaître lorsque un choix est à faire et qu’il est réalisé sans contrainte dite apparente .Nous disons alors que cette action se décline en toute conscience, en toute autonomie, par nous même, bref, en libre arbitre.
Cette notion d’autonomie dessine au fond la prise en charge de notre personne, ainsi, nous ne dépendons que de nous même. Nous nous sentons libre, nous avons le pouvoir de dire non.
Les défenseurs de la liberté comme Descartes pense que l’homme est libre, puisque nous avons l’intuition immédiate de notre liberté.
La connaissance qu’à l’homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes représente la conscience. C’est elle qui fait de l’homme un sujet capable de penser le monde qui l’entoure.
L’homme a une conscience morale, il distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d’autrui.
Selon Sartre, la morale n’a de sens que s’il y a liberté. Selon lui, parce qu’on est des consciences, on est toujours responsable. On juge généralement que nous sommes responsables que lorsque nous agissons consciemment et librement.
Etre libre, c’est être indépendant par rapport à ce qui peut nous déterminer de l’extérieur.
Or, cela ne signifie pas que la liberté doive se passer de la soumission à certaines lois, car la liberté n’est pas l’indétermination totale : les lois témoignent de la liberté des hommes puisqu’elles sont ce à quoi les hommes se soumettent et ce qui les contraint.
On vit dans une société