La Princesse de Clèves – Quatrième partie
Introduction
Le contexte : Roman publié en 1678. Le Grand Siècle et le classicisme. L’énigme de l’auteur. Mme de La Fayette, aristocrate et mondaine. La vie à la Cour et les salons.
L’œuvre : Singularité du roman de Mme de La Fayette dans la production romanesque du XVIIe siècle. L’intrigue de La Princesse de Clèves : deux époques en miroir. Le titre : un personnage féminin exemplaire, tragique et emblématique. Une chronique du temps d’Henri II, un roman « psychologique », le roman d’une moraliste : passion et raison, les ravages de la jalousie, être et paraître, vérité et dissimilation.
Situation du passage : Quatrième partie. Mme de Clèves, fort vertueuse et fidèle, est mariée à un homme qu’elle estime mais n’aime pas. Un jour, elle rencontre dans un bal M. de Nemours. Ces deux personnages, d’une beauté exceptionnelle et dotés de rares qualités morales, s’éprennent l’un de l’autre. Mme de Clèves fait tout pour cacher son trouble. La mort de sa mère (qui était sa confidente et la mettait en garde contre les dangers de la passion) la livre désarmée à son combat intérieur. A la Cour, les regards curieux sont à l’affût et les jaloux épient les amants qui se cachent leur flamme l’un à l’autre. Mais la vérité des cœurs finit par éclater car l’amour se trahit toujours par une émotion irrépressible. Cependant, Mme de Clèves entend lutter contre son inclination. Elle passe par les tourments de la jalousie puis les délices d’un chaste tête-à-tête dont la complicité est pleine de charmes mais décide de se retirer de la cour. Dans leur château de Coulommiers, Mme de Clèves avoue sa passion à son mari sans nommer M. de Nemours – qui les a suivis et assiste à cette scène d’aveu, caché dans le jardin. M. de Clèves qui aime éperdument sa femme la harcèle pour percer son secret. Sa jalousie éclate. Il part à Reims tandis que Mme de Clèves se réfugie à Coulommiers. M. de Nemours arrive de nuit au château de la princesse. Le passage