EXPLICATION N°1

Dans le texte qui nous est proposé, Saint Augustin aborde le thème de l’alimentation et, plus précisément, dans son rapport au plaisir et au besoin. Le problème qu’il soulève peut en effet se formuler de la sorte : Ou se trouve la limite entre besoin d’alimentation et excès de nourriture provoqué par le plaisir de manger ? L’auteur décompose donc son texte en plusieurs parties : premièrement il expose sa thèse « prendre les aliments comme des remèdes » puis il explique qu’il ne faut pas abuser des bonnes choses et dans le dernier paragraphe, St Augustin tente de montrer ou est la limite entre plaisir et besoin.

On constate donc que manger est indispensable, vital pour tout être, c’est un besoin inné. St Augustin s’y réfère et considère même « qu’il ne faut prendre les aliments que comme des remèdes » tant il est primordial de nourrir son corps pour acquérir de la force grâce aux nutriments essentiels (vitamines, protéines, minéraux etc…). La nourriture est l’essence du corps, comme de la sève pour un arbre. L'être humain mange pour subvenir à ses besoins mais c’est un besoin naturel qui, chaque fois que le milieu peut le satisfaire, sombre dans l'inconscience, disparaît de la conscience : ce n'est qu'une relation de l'être vivant à son milieu.
Cependant, si l'acte de se nourrir relève de la nature, on peut remarquer que dans différentes communautés, l'acte en lui-même est pratiqué différemment et a des valeurs différentes, comme par plaisir ou pour faire plaisir. Mais si le plaisir est trop fort, « qui comme un laquais accompagne ses fonctions, et s’efforce de prendre les devants », il nous entraine dans l’excès, tant de quantité et de qualité que de déséquilibre, ce qui peut mettre en péril la santé comme l’obésité, qui entraine a son tour d’autres maladies. D’autre part, dans le cas d’abus démesurés, le risque de dégout devient présent et peut également laisser apparaitre d’autres maladies psychologiques supprimant toute envie de se