L.A. n°2 : Charles BAUDELAIRE, Les Fleurs du Mal, « A une passante », 1857.

BAUDELAIRE (1821, Paris- 1867, Paris) :

- à 6 ans, son père meurt et sa mère se remarie avec le commandant Aupick : tensions( Baudelaire en pension à Lyon et à Louis-le-Grand puis 1839-41 : vie de bohème dans quartier latin (ami avec Leconte de Lisle et disciple de Gautier)
- suite à cette vie scandaleuse, sa famille l’envoie sur un bateau en partance pour l’Inde mais il revient vite (thèmes d’inspiration : mer, soleil, exotisme).
- de retour, avec sa part d’héritage, il mène une vie de dandy (liaison avec mulâtresse Jeanne Duval) et dépense son argent mais sa famille le restreint (décision de justice) à limiter ses dépenses
- poète mais aussi critique d’art et traducteur de Edgar Allan Poe

- 1857 : 1ère parution des F. du M. : condamnation pour immoralité et suppression de 6 poèmes ( 1861 : 2nde édition avec 35 nouveaux poèmes

- 1864 : exil en Belgique (écriture de Petits Poèmes en Prose) puis, suite à une crise due à la syphilis (1866), il rentre à Paris et meurt aphasique, à demi paralysé

- « poète de la modernité » : reprend et détourne des formes classiques (renouvellement de la versification, sonnet, alexandrins, rimes mais aussi renouvellement des thèmes) et écrit des poèmes en prose

• Les Fleurs du Mal :

- 1861 : recueil poétique de 136 poèmes et organisé en 5 sections (Spleen et Idéal, Tableaux parisiens, Le Vin, Fleurs du Mal, Révolte, La Mort) dans lequel B. se propose « d’extraire la beauté du Mal »

- sorte de confession, sincérité du poète : condition du poète, sa mission, figure du poète maudit à la recherche de l’Idéal, qui cherche à s’évader du réel, dominé par le Spleen (~ ennui, mélancolie mais aspiration à la mort), et qui peut accéder à un monde supérieur, à l’au-delà divin, qui connaît les secrets de la nature (« L’Albatros », « Paysage », « Le Soleil », « Correspondances » …)

- l’homme, outre le poète, est confronté à un double