Lecture analytique la laitière et le pot au lait
2. Une leçon ou morale propre à l’apologue dans laquelle le fabuliste circule entre les propos généralisants et l’exemple personnel puisqu’il utilise le pronom « je » dans les six derniers vers. Cette morale semble dénoncer la folie des rêveurs.Questions : …afficher plus de contenu…
Le diminutif populaire de son nom, Perrette, est indice de jeunesse et d’insouciance. Tout en elle est déjà dans l’emportement du rêve. La légèreté de son corps anticipe la légèreté rêveuse de son esprit . Le premier vers sautille avec des allitérations en [t] et [p], et des assonances en [ε], sons contenus dans le nom de la laitière. Associé au titre, ce vers compose le fond sonore d’une comptine guillerette et épouse la démarche alerte de la paysanne. Le bonheur se lit donc à travers la légèreté du récit (qui suit la démarche enthousiaste de Perette), au caractère sympathique de la jeune femme et à la peinture attendrie que le fabuliste en donne. Le pot au lait, contenant privilégié du rêve, est associé par un contact