Les bonnes
Madame se croît accusée par ses domestiques d'avoir entraîné l'emprisonnement de Monsieur et elle s'en défend. Elle est très agressive et s'en prend tour à tour à l'une ou l'autre. Puis Solange se rebiffe : "J'en ai assez d'être un objet de dégoût. Moi aussi je vous hais". Claire devient elle-aussi agressive. C'est la "révolte des bonnes". La maîtresse est accusée de convoiter Mario le laitier - qu'une des bonnes semble apprécier. Alors que Solange semble être sur le point d'étrangler sa maîtresse, le réveil sonne (il annonce l'arrivée imminente de Madame).
Toutes deux retrouvent leur rôle de bonne. Les deux femmes sont soeurs, Solange est l'aînée. Elles remettent tout en place avant l'arrivée de Madame. On apprend que c'est Claire qui a rédigé la lettre qui a débouché sur l'arrestation de Monsieur. Solange espère la mort de sa maîtresse pour hériter. Les soeurs se mettent à se disputer. Claire accuse Solange d'aimer Monsieur. Leur discussion est pleine de haine. Solange reconnaît qu'elle a voulu étrangler madame, mais qu'elle n'est pas allée jusqu'au bout.
Le téléphone sonne : il s'agit de Monsieur. Il apprend à Claire qui a décroché que le juge le laisse en liberté provisoire. Elles prennent peur d'être découvertes : l'une pour avoir envoyé Monsieur en prison, l'autre pour avoir tenté d'étrangler Madame.
Claire décide de tuer leur maîtresse en plaçant du gardénal dans sa tisane de tilleul. Solange quitte la scène, Madame entre. (P. 65) Elle affirme qu'aimant Monsieur, elle le soutiendra jusqu'au bout, qu'il soit coupable ou non des vols dont on l'accuse. Son chagrin l'accable. Elle affirme l'affection qu'elle porte aux bonnes et confirme qu'elles seront son héritière. Solange apporte le tilleul mais Madame ne le boit pas. Elle se rend compte que le récepteur du téléphone n'a pas exactement la même place et les bonnes sont obligées de lui dire qu'il a appelé et qu'il l'attend au