Paul François Guidini
5 ème I

Estula est un fabliau comique du Moyen âge écrit par un anonyme

Cette histoire est un vaste quiproquo qui raconte que deux jeunes garçons, tiraillés par la faim, décident un soir d’aller chez l’homme riche, voler des choux et une brebis, surpris par le fils du maître de maison , qui pensant qu’il s’agit du chien « estula » l’appelle et c’est l’un des voleurs qui répond, alors il croit à la manifestation d’un démon.
Pris de panique, appelle son père et lui raconte ce qu’il vient de se passer, celui-ci l’envoie chercher le prêtre .
Quand le fils revient avec le curé vêtu , tout de blanc, sur son dos, l’un des frères croit que c’est un mouton et lui demande de le poser à terre pour qu’il puisse lui trancher la gorge.
Le prêtre épouvanté prend la poudre d’escampette.
Mieux nourris, les deux frères retrouvent bien vite leur joie de vivre.

« estula » est un fabliau à schéma simple facile à étudier ,il illustre bien le cours que nous avons eu à ce propos

Les personnages principaux mus par un sentiment (ici la faim) les deux paysans
Un adjuvant = personnage ou objet qui aide le héros (ici la ruse)
Un opposant = personnage ou objet qui fait obstacle au héros (ici le riche fermier et son fils)

J’ai été séduit par le comique de situation dans « estula » c’est un comique de mots : le nom du chien se comprend comme une question es tu là ? j’ai beaucoup aimé la dérision du narrateur qui se joue de la crédulité du père et du fils qui pensent que le chien peut parler.
Nous assistons ici au triomphe de la ruse sur la puissance de l’argent .

C’est intéressant car on retrouve ici toutes les valeurs du présent que nous avons étudiées

Le présent de l’action c’est le présent de narration (l30)
Le présent employé dans les dialogues , c’est le présent d’actualité
Le présent utilisé par le conteur c’est le présent d’énonciation
Le présent de la morale qui lui donne une valeur intemporelle c’est le présent de vérité générale