Les fleurs du mal, baudelaire
Au cours de sa vie, on a souvent reproché à Baudelaire son écriture et le choix de ses sujets. Seulement quelques personnes parvenaient à le comprendre. Dans le Figaro du 5 juillet 1857, Gustave Bourdin réagit lors de la parution des Fleurs du mal : « Il y a des moments où l’on doute de l’état mental de Mr Baudelaire, il y en a où l’on n’en doute plus ; c’est, la plupart du temps, la répétition monotone et préméditée des mêmes choses, des mêmes pensées. L’odieux y côtoie l’ignoble ; le repoussant s’y allie à l’infect… » Aujourd’hui reconnu comme un écrivain majeur de l’histoire de la poésie française, Baudelaire est devenu un classique. Barbey D’aurevilly voyait en lui « un Dante d’une époque déchue ».
Les fleurs du mal est un recueil de poèmes, il a été publié le 25 juin 1857. Les poèmes y sont répartis en 5 sections initiales nommées : Spleen et Idéal, Le Vin, Fleurs du mal, Révolte, et, La Mort. Les poèmes de ce recueil sont précédés d’une dédicace à Gautier et du poème « Au lecteur ».
En 1861 est publiée une seconde édition des Fleurs du mal, à laquelle on a cette fois ajouté 35 nouveaux poèmes (et une section inédite : Tableaux parisiens) de Baudelaire. L’édition définitive du recueil de poème a donc été publiée en 1868, après sa mort.
Baudelaire a apporté un soin particulier à la disposition de son recueil. Les Fleurs du Mal ne sont pas une succession de poèmes qui prennent place au fur et mesure de l’inspiration de l’auteur. Baudelaire les a disposés suivant un