Lettre albert cohen
Sujet : Vous écrirez la lettre qu'écrit Albert Cohen 70ans plus tard, au camelot. Albert devra convaincre et persuader le camelot de son erreur.
Albert Cohen Genève, le 16 Août 1975.
26, Boulevard Georges-Favon.
1200
Monsieur le Camelot,
Nous nous sommes rencontré il y a soixante-dix ans jour pour jour. Lorsque je sortis du lycée en début d'après-midi, je fus immédiatement interpellé par vous et votre table pliante entourés par de nombreux enfants aussi admiratifs que moi-même. Vous m'avez surnommé le "Youpin" et m'avez insulté à de multiples reprises mais je ne vous écris pas pour vous faire des reproches, seulement pour vous faire prendre conscience de la peine que j'ai éprouvé et du traumatisme qui me hante depuis soixante-dix ans.
Après tous les drames que le peuple Juif a subit tout au long de ce siècle, j'aimerais vous faire revenir sur votre jugement et espère que vous verrez les choses d'une façon différente. Si je vous parle du peuple Juif, ce n'est pas par fanatisme de mes origines comme vous pourriez le croire, mais pour vous montrer à quel point les propos que vous avez tenu à mon égard étaient infondés et que désormais vous devriez avoir honte d'avoir eu ce comportement. En effet, le stéréotype de l'argent que vous avez mentionné me désole car malgré mes origines juives, mes parents avaient de modeste revenus, car je suis issus d'une famille de fabricant de savon. Tous les juifs ne sont pas pratiquants, donc vos insultes telles que le fait que je ne puisse pas manger de cochon, que je devrais retourner à Jerusalem ou de dire que je fais parti de "la Confrérie du sécateur" ne sont pas valables Monsieur et vous pouvez comprendre qu'à présent le statut des Juifs a changé, que vos propos tenu il y a soixante-dix ans pourraient être jugés racistes et xénophobistes et passiblent de prison, c'est pourquoi j'espère que vos points de vue ont changés. Quant à l'affaire Dreyfus que vous avez mentionné deux fois, je ne comprends