Jean-Baptiste Poquelin, connu sous le nom de Molière, est un auteur d'origine française née à Paris en 1622. Célèbre pour ça pièce de théâtre intitulé « Don Juan », celle-ci fut présentée la toute première fois le 15 février 1665. Dans le genre « comédie classique », l'oeuvre a vue le jour quelques années après la fin de la période tragique. Puisque la comédie fut condamnée par l'église, la considérant comme dangereuse et diabolique, celle-ci a fait sont apparition théâtrale de façon tardive. Le texte qui suit portera sur l'analyse de l'extrait « un grand seigneur méchant homme » situé dans la scène 1 de l'acte 1 de Don Juan. Cette partie met à l'oeuvre une discussion entre Sganarelle, le valet de Don Juan et Gusman, l'écuyer de son épouse, Done Elvire. Le héros a abandonné sa femme à la quête de nouvelles aventures amoureuses ce qui cause un émoi chez les deux servants. À l'aide d'arguments et de preuves textuelles, nous allons démontrer l’attitude ambivalente de Sganarelle face à Don Juan. Dans la première partie de l'analyse, il sera question de la tromperie du héros à l'égard de sa femme. Par la suite, nous allons illustrer la cruelle infidélité du seigneur ainsi que ses nombreuses manipulations envers les femmes. Le tout se terminera par la peur effroyable de Sganarelle face à son maitre.

En premier lieu, la tromperie de Don Juan a créé toute une confusion chez Gusman, l'écuyer de Done Elvire. Croyant que celui-ci aimait avec grand-amour sa maitresse, Gusman avait pêne à croire ce qui se passait. À l'aide de l'anaphore suivante : « tant d'amour » (l.7), « tant d'hommage » (l.7), « tant de voeux » (l.8), la figure de style créer un effet de martèlement. Il énumère plusieurs éléments qui semblaient faire paraître le grand amour entre ces deux nobles et ce n'est pas du tout le cas. Également, on remarque que l'antithèse, « soupirs et larmes » (l.8) illustre une coexistence de deux éléments opposés. Le tout porte Gusman à confusion puisqu'il ne comprend pas