Philosophie

390 mots 2 pages
L’idée de sujet contient des significations multiples et l’histoire de la philo nous montre à quel point la conception qu’on peut s’en faire est variable : * Au sens grammatical, le sujet correspond à celui qui accomplit l’action, il est ce dont on dit quelque chose dans ce qui est énoncé. (agent) * Le sujet correspond aussi au thème, à l’objet sur lequel peut porter une expérience. Dans ce cas, le sujet c’est ce sur quoi porte l’action. * En histoire on peut évoquer « les sujets du roi ». ici les sujets ne sont rien d’autre que les individus qui obéissent et qui sont soumis à une autorité autre que la leur.
A partir de ses exemples, l’idée de sujet semble correspondre à celle d’objet car il n’a pas la possibilité d’agir par lui-même.
En philo, l’idée de sujet est pensée comme une caractéristique proprement humaine qui contient à la fois l’idée de soumission et d’action. Ce qui fait qu’un homme est un homme c’est sa subjectivité, c’est-à-dire la capacité qui le caractérise en tps qu’être capable d’être conscient de lui-même. La subjectivité n’est rien d’autre que le sentiment de soi.
Objectif/subjectif :
Un jugement objectif : ne prend en considération que l’objet dont on dit quelque chose. Ne tient compte que de la réalité extérieure.
Un jugement subjectif : pleinement relatif au sujet, ce qui dépend de notre propre intériorité. * On a tendance à valoriser les énoncés subjectifs car ils peuvent être reçus de façon universelle et admis comme vrai. Au contraire les énoncés subjectifs sont critiquables car ils sont toujours particuliers et relatifs au point de vue de celui qui l’énonce. Mais l’opposition entre obj et subj s’efface dès l’instant où l’on conçoit la subj come ce qui relève d’une propriété de la pensée en générale. L’objectivité n’est rien d’autre que l’accord rationnel et méthodique des subjectivités.
En philo, on cherche à comprendre comment grâce à sa conscience le sujet est capable d’une certaine autonomie dans ses pensées et

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