Ces trois textes appartiennent au genre narratif : un extrait de nouvelle et deux romans. Ils font partie du registre réaliste (abondance de détails vraisemblables). Tous trois sont des descriptions qui ont des passages de récits.
Ils se rejoignent dans leur type de personnages. Effectivement, chacun présente une femme qui travaille dont les auteurs veulent montrer la réalité de sa besogne.
Nous allons démontrer l’appartenance de ces personnages au registre réaliste.

Dans ces extraits, chaque auteur a fait le choix d’un univers quotidien. Les femmes décrites sont toutes des « travailleuses » anodines : « servante », « vendeuse ». MAUPASSANT et surtout FLAUBERT s’appuie énormément sur cet aspect, ils veulent que le cadre de leur histoire soit le plus banal possible, pour cela ils utilisent de nombreux exemples et une longue description sur les activités naturelles de leur personnage : « cousait, lavait, repassait » (dans Un Cœur Simple) « chercher les plats » « verser dans les verres » (dans Bel Ami). Mais ZOLA, quant à lui, se base d’avantage sur la description détaillée des conditions de travail difficiles.

En effet, ZOLA décrit précisément la pénibilité du labeur en s’appuyant les dures tâches que le personnage doit « surmonter » et qui entraînent des conséquences : « courbaturée, les épaules meurtries ». L’auteur ne protège pas ses lecteurs, et montre les choses comme elles sont : « broyés dans des brodequins de torture ». FLAUBERT rejoint également cette approche du texte : « travaillait […] sans interruption » tandis que MAUPASSANT reste plus vague sur ce point, en demeurant toutefois rude dans ses propos : « dures besognes ».

Enfin, les auteurs se retrouvent tous sur la description abondante de détails vraisemblables.
FLAUBERT traite notamment de détails chiffrés sur le salaire : « cent francs par ans » : et l’âge de sa protagoniste : « vingt-cinq ans », « cinquantaine » ; alors que MAUPASSANT et ZOLA se croise sur de nombreux détails