resume le ventre de l'atlantique fatou diome
En 2001, son premier recueil de nouvelles, La Préférence Nationale[1], lui vaut la reconnaissance du milieu littéraire. Mais c’est la publication du Ventre de l’Atlantique[2], en 2003, qui l’a fait connaître du grand public. Kétala[3] (2006) etInassouvies, nos vies[4] (2008) seront également de grands succès de librairie. Le Ventre de l’Atlantique a reçu le Prix des Hémisphères Chantal Lapicque ainsi que le LiBeraturpreis de Francfort en 2005. Il a été plébiscité par de nombreux jurys lycéens, obtenant par exemple le Prix inter-lycéen de Loire-Atlantique.
Elle enseigne actuellement à l’Université de Strasbourg, où elle poursuit la rédaction d’une thèse sur l’oeuvre de Sembène Ousmane. Riche d’une double culture, Fatou Diome se réclame à la fois de Molière et de Senghor (p. 65). Lors de ses échanges avec le public, elle se plaît à rappeler que ses aînés ont eu la lourde tâche de revendiquer leur légitimité d’écrivains africains, mais que pour sa génération, il s’agit d’être écrivain tout court. Le Ventre de l’Atlantique s’inscrit dans la lignée de ses premières nouvelles, publiées dans le recueil La préférence africaine (2001). Des récits courts, incisifs, qui peignent au vitriol sa condition de jeunes étudiante sénégalaise à Strasbourg. La narration à la première personne et la verve satirique trouveront des prolongements dans Le Ventre de l’Atlantique, enrichi d’une double perspective (la France vue d’Afrique et vice-versa) et d’une grande diversité de tons. L’auteur revendique la dimension fortement autobiographique de ces deux premières œuvres. Ses romans