Snoezelen (historique)
Extrait du livre « Snoezelen materials homemade » Ad Verheul, 2007 p.14 à 17
traduit par Michel Théroux
Mai 2010
Raison
Cleland et Clark (1966), deux américains, ont été les premiers à développer l’idée de créer une « cafétéria sensorielle ». C’était une pièce dans laquelle les personnes handicapées intellectuelles pouvaient expérimenter différentes sensations. Snoezelen peut être comparé à cette première approche. Cependant je ne peux pas dire à quel point cette information provenant des États-Unis a influencé le cheminement hollandais. Je parlerai, ici, seulement du cheminement en Hollande. Au milieu des années ’70, les institutions étaient confrontées par les problèmes grandissants concernant les personnes handicapées intellectuelles sévère. J’ai constaté que la plupart des centres n’avaient pas de programme d’activités pour répondre aux besoins de cette clientèle, les activités occupationnelles et de loisirs qui rejoignaient les personnes moins sévèrement handicapées intellectuellement ne suscitaient pas l’intérêt des personnes sévèrement handicapées. À partir d’efforts pour créer du nouveau matériel d’activités pour cette clientèle, il s’est développé d’un côté du « matériel adapté » c’est-à-dire du matériel de jeu avec des formes, dimensions et fonctions se voulant accessibles aux personnes handicapées intellectuelles sévère et d’un autre côté il y avait « Snoezelen ». Il y a eu des interrelations entre ces deux orientations d’activités jusqu’à ce que Snoezelen devienne l’expression d’une vue différente pour les activités occupationnelles et de loisir pour la clientèle sévèrement handicapée et considéré comme une offre d’activités et une forme de présentation de matériel de jeu. L’application était plus orientée sur l’esprit de permettre aux clients de prendre plaisir à l’activité que sur le matériel d’apprentissage, avec la conviction qu’ils apprendraient autant de cette manière. En conséquence, le