Suffit-il de prendre conscience de ce qui nous détermine pour nous en libérer ?
LES CLÉS DU SUJET
Définir les termes du sujet
Se demander si une chose est suffisante, c'est se demander si une chose supplémentaire est nécessaire, ou si elle est seule à être nécessaire. La prise de conscience nous libère-t-elle de ce qui nous détermine, ou d'autres conditions doivent-elles s'y ajouter ?
Prendre conscience
Étymologiquement, « conscience » vient du latin cum scientia, qui signifie : avec savoir, accompagné de savoir. La conscience est la faculté proprement humaine de ne pas seulement agir, penser, parler, mais, en même temps, de savoir que l'on agit, que l'on pense ou que l'on parle.
« Prendre conscience », c'est donc saisir par la conscience, c'est-à-dire s'apercevoir d'une chose, sans être entièrement immergé dans l'action - ce qui rend possible une maîtrise de soi-même.
Ce qui nous détermine
Le déterminisme s'oppose à la liberté : ce qui nous détermine, c'est ce qui nous incline à faire une chose plutôt qu'une autre, sans avoir l'impression pour autant d'y être contraint.
Se libérer
Se libérer, c'est se défaire d'une contrainte, de ce qui pèse sur nous indépendamment de notre volonté. Dans cette mesure, on distingue la libération de la liberté, puisqu'il ne suffit pas toujours d'être libéré d'une contrainte pour être libre.
Dégager la problématique et construire un plan
La problématique
Le problème posé par le sujet réside dans l'association du déterminisme et de la libération : car comment pourrait-on être libéré de ce qui nous détermine si on ne sait pas ce qui nous détermine ?
La problématique découle de ce problème central, puisqu'il s'agira de se demander s'il suffit de savoir ce qui nous incline à faire ou à penser une chose plutôt qu'une autre pour être libéré de ce qui pèse ainsi sur nous. Et s'il ne s'agit pas d'une condition suffisante de la libération, alors, quelles autres conditions sont nécessaires ? Accéder à la conscience de