Depuis que le gardien m’avait dit que j’allais être appeler au balcon, je me suis mis à réfléchir à ce que j’allai dire. Ca faisait longtemps que j’attendais ce moment mais maintenant que c’était mon tour. Le gardien est venu me voir le soir pour m’annoncer que je passerais le lendemain matin.
J’allais peut être passer ma dernière nuit dans cette enfer. Le lendemain matin je déjeunai rapidement car je n’avais pas très faim. Tout ce bousculait dans ma tête, la peur, l’angoisse et surtout l’envie de sortir de cette prison. J’avais beau me dire que je n’étais pas loin de la sortie, j’avais très peur que les gens ne croient pas en moi. Plus que dix minutes avant mon discours. L’angoisse montait de plus en plus, je cherchais les mots qui pourraient convaincre les gens qui se seraient déplacés. Tout à coup j’entendis la serrure de la porte de la cellule, le garde était là pour m’emmener. Je le suivis à travers les couloirs du pénitencier jusqu’à une grande salle imposante et obscure. Au bout j’aperçu une lumière, ce devait être le balcon. Le garde me poussa et referma derrière moi. Je me trouvai en face de la foule. Les gens me regardaient d’un air interrogatif. Je commençai mon discours.
« Bonjour, merci d’avoir pris le temps de venir écouter un détenu. Je suis au pénitencier depuis neuf ans et viens vous demander pardon. Je ne viens pas vous dire que je suis innocent mais simplement essayer de vous prouvez que je mérite votre aide. »
Des gens dans la foule commençaient à me monter qu’ils se fichaient de ce que je leurs racontaient en sifflant. Je continuais à parler.
« Je vous jure que je n’ai aucune intention de faire du mal à qui que se soit. Si vous me laissez sortir, j’aiderais les gens démunis, je m’occuperais des enfants pauvres. Je suis certain que, vous tous qui êtes présents ce matin, vous savez pardonner. »
La foule ne parlait plus, il fallait que je continu.
« Vous tous qui avez pris le temps de venir m’écouter, vous êtes des gens bons car vous