CHAPITRE 1 : LA MESURE DU TEMPS DANS L’HISTOIRE DE LA TERRE ET DE LA VIE

I) Approche du temps en géologie et en biologie A) Durée de quelques phénomènes
Durée de vie d’une molécule : quelques heures/jours
Durée de vie d’une mitose : quelques heures
Durée de vie d’un globule rouge : 3/4 mois
Âge des Alpes : 30 à 80 millions d’années
Une espèce à une durée de vie limitée.
Conclusion : Des phénomènes de quelques secondes à quelques années s’apprécient spontanément à l’échelle humaine. Par contre, d’autres phénomènes tels que la formation d’une montagne ou la naissance/mort d’une espèce semble stable à l’échelle humaine alors qu’ils évoluent également au cours du temps. B) Dates de quelques événements majeurs de l’Histoire de la Terre C) Bilan
Notre planète tant en ce qui concerne la géosphère que la biosphère présente deux propriétés d’apparences contradictoires : STABILITE ET VARIABILITE.
Cette contradiction se résout par la prise en compte de la dimension temporelle qui permet de comprendre l’évolution conjointe de la planète et de la biosphère. II) Une datation relative des événements biologiques et géologiques
Datation relative : On peut dater des objets ou des phénomènes en les classant chronologiquement les un par rapport aux autres. A) Le principe de superposition 1) Enoncé du principe
Une couche/strate sédimentaire est plus jeune que celle qu’elle recouvre et plus ancienne ce que celle qui la recouvre. B est plus vieille que A et plus jeune que C 2) Limites à ce principe
Le principe de superposition, facilement applicable dans les bassins sédimentaires, ne l’est plus forcément dans des régions où des plissements, des failles, ont modifiés la géométrie initiale des dépôts. Il permet cependant, lorsqu’il est applicable de dater relativement les strates. B) Le principe de continuité latérale 1) Enoncé
Une couche sédimentaire limitée par un plancher (mur) et par un toit, définie par un faciès* donné, est