Sémiologie
L’INTERROGATOIRE Histoire clinique et antécédents 1. Le motif de consultation :
a. Le plus fréquemment, il s’agit de signes fonctionnels, ou plus rarement de signes physiques constatés par le malade ou son entourage. Ils seront décrits ultérieurement.
b. Moins souvent, il s’agit de la découverte fortuite d’une anomalie radiologique thoracique à l’occasion d’un cliché systématique (médecine du travail par exemple) ou d’un cliché réalisé lors d’un bilan préopératoire ou de l’exploration d’une autre atteinte organique. Il faut alors, sans l’inquiéter, persuader un “bien-portant” de l’existence d’une anomalie et de la nécessité de son exploration.
c. L’apparition de signes généraux, tels que fièvre, anorexie, asthénie ou amaigrissement qui, isolés ou associés, peuvent être d’origine pneumologique, et justifient la pratique d’un examen clinique complet et d’un cliché thoracique.
2. L’étude des antécédents constitue la deuxième étape de l’interrogatoire :
a. Antécédents personnels :
i. âge du patient, date et lieu de naissance ii. conditions de vie dans l’enfance, infections infantiles et leur gravité (bronchiolites, primo-infection tuberculeuse, tuberculose, coqueluche, rougeole, répétition éventuelle de bronchites, de pneumopathies ou d’atteintes des voies aériennes supérieures) ; vaccinations, notamment B.C.G. et contrôles tuberculiniques iii. affections pleuro pulmonaires : évolution, traitements appliqués détaillés tant dans leur qualité que dans leur suivi iv. affections extra-respiratoires :
1. médicales, en faisant préciser les thérapeutiques passées et actuelles 2. chirurgicales en faisant préciser les lieux d’hospitalisations antérieures afin de récupérer les comptes rendus opératoires et anatomopathologiques correspondants
v. s’enquérir de la réalisation d’examens radiologiques antérieurs (médecine du travail, hospitalisations passées) et si possible, les