TPE
On voit donc que la notion de protection de l
’
enfance apparaît au 17ème si è cle, destin é s à recueillir les
«
enfants trouv é s
»
. Au cours du 19ème si è cle, des lois vont interdire le travail des enfants avant l
’â
ge de 13ans car ils doivent aller à l
’é
cole. A la fin du 19 ème si è cle, l
’
Etat juge que les familles ne sont pas en mesure de les é lever. La maltraitance d
’
enfant devient enfin passible de sanctions.
L
’ assistante publique a ensuite confi é la mission de protection de l
’
enfance à la DDASS (
Direction D é partementale des Affaires Sanitaires et Sociales.) Vers le milieu des ann é es 60.
Vous avez peut- ê tre entendu parler des
«
enfants de la DDASS
»
, c
’
est à dire des enfants qui ont é t é plac é s et é lev é s par des des familles d
’
accueil ou dans des foyers. La DDASS avait pour mission de prot é ger les enfants dont les parents é taient en difficult é s pour assumer leurs r ô les de parents. Depuis le milieu des ann é es 80, ce n
’
est plus la DDASS qui g è re ces situations mais l
’
ASE ( Aide Sociale a l'enfance) et la PJJ ( Protection Judiciaire de la Jeunesse).
Lorsque les parents sont en difficult é s dans l
’
exercice de leur responsabilit é , la loi pr é voit donc deux modes de protection: la protection administrative, sous l
’
autorit é du pr é sident du Conseil
Général ( il s
’
agit de l
’
ASE) et la protection judiciaire sous l
’
autorit é de la justice ( il s
’
agit de la
PJJ). L
’
ASE travaille plut ô t dans le secteur de la pr é vention alors que la PJJ intervient dans le curatif. L
’
ASE et la PJJ peuvent prendre des mesures pour prot é ger un enfant d
’
une situation o ù il se trouve en danger ou pour juger un mineur d é linquant. Ces mesures peuvent ê tre administratives ou judiciaires.
Elles peuvent par exemple faire intervenir des travailleurs sociaux au