Didier van Cauwelaert - Un aller simple
Résumé du roman
Dans ce roman, Didier van Cauwelaert nous fait participer au voyage rocambolesque d'Aziz Kemal. C'est le voyage d'un personnage qui se présente dès le début comme anti-héros:
Volé par des Tsiganes, en même temps que l'Ami 6 /Citroën stationnée sur un parking dans laquelle il se trouvait, il grandit, adopté par ces Romanichels, dans les quartiers difficiles de Marseille. Il s'adapte aux habitudes de vie des gens qui sont devenus les siens et quitte assez tôt l'école bien que l'instituteur lui ait reconnu quelques talents intellectuels. Il se contente alors de petits vols par ci par là et est arrêté par la police lors de ses fiançailles avec Lila, une belle Tsigane, suite à une dénonciation du frère de celle-ci qui ne voulait pas qu'elle se lie à lui. C'est cette arrestation qui fait chavirer toute la vie d'Aziz Kemal, en réalité un orphelin français, qui s'était petit à petit intégré dans le clan des Tsiganes.

A la police, du fait de son nom, on le classe comme Marocain et un commissaire le choisit pour un programme de rapatriement destiné à soutenir le retour d'immigrés africains dans leur pays d'origine.
Aziz Kemal, pas plus Marocain que Tsigane, se voit alors attribuer une sorte de tuteur, Jean-Pierre Schneider, qui doit le soutenir dans son retour au pays et l'accompagner sur les lieux de ces racines.
Sans savoir comment échapper à cet enchaînement de malentendus, Aziz accepte la situation dans laquelle la vie l'a mis et indique comme lieu de racines Irghiz dans l'Atlas.
Et voilà Aziz Kemal et Jean-Pierre Schneider partis en avion à la recherche de cet Irghiz miraculeux dont personne ne connaît l'emplacement géographique exact.
Pendant le vol, Aziz découvre de plus en plus le personnage malheureux de Jean-Pierre Schneider: celui-ci est divorcé; il croit avoir déçu et trahi ses parents, de pauvres Lorrains qui avaient vu en lui un futur écrivain célèbre; il est envoyé en mission avec Aziz parce