INTRODUCTION:

Dans son essai physiologie du mariage, Honoré de Balzac disait: “ ne commencez jamais un mariage par un viol”. Cette citation prend aujourd’hui tout son sens au Maroc, où la reconnaissance des droits fondamentaux de la femme était totalement bafouée avec la présence de l’article 475 du code pénale marocain, qui permettait au ravisseur d'échapper à la peine d’emprisonnement qui devrait résulter des actes qu’il a commis en épousant sa victime. Il aura fallu qu’une tragédie se produise avec la mort d’Amina Filali, 16 ans à peine, qui a été victime de viol, et qui a été contrainte d’épouser son ravisseur. Cette affaire a mise en émoi toute la société civile marocaine, qui a réagi par l’intermédiaire de manifestations, de pétitions, mais aussi sur les réseaux sociaux. Cette mobilisation générale a fini par donner ses fruits, ainsi, les parlementaires ont décidé d’abroger cette loi.
Le viol désigne tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui par violence, contrainte, menace ou surprise.1 En ce qui concerne le cas d’amina Filali, on pourrait parler de cas de pédophilie, malheureusement assez répondu au Maroc,avec plus de 26000 enfants violés tout les ans.2
Nous pouvons ainsi nous demander dans quelle mesure est ce que les fondements de la culture marocaine et arabe en générale se reflètent ils sur la législation envers la femme? En quoi est ce que l’affaire Amina Filali a été un évènement déclencheur de l'abrogation de la loi 475 du code pénal? peut on réellement dire que l'abrogation de cette loi est un résultat suffisant pour rééquilibrer les écarts présents entre les hommes et les femmes au Maroc?
Pour répondre à ce questionnement, nous allons traiter dans un premier temps d’une société fondamentalement machiste ou la religion est subjectivement interprétée, ensuite de cas Amina Filali comme évènement déclencheur, et pour finir, de l'abrogation de la loi 475du code pénal comme