L'anthropologie dynamique
Bibliographie :
Balandier G ; - Afrique ambiguë, 1957 - Sociologie des Brazzouilles noires, 1955 - Sens et puissance, 1971 - Anthropo-logiques, 1976 Kilani Mondher ; - Les cultes du cargo mélanésien, 1984
Introduction :
C'est un courant qui apparaît dans les années 1960, et qui est en parallèle avec le structuralisme, il arrive seulement un peu après. A l'origine, c'est un courant français, mais qui traverse toute l'Europe. Un certains nombres d'université Européenne vont travailler sur ce courant appelé «Anthropologie dynamique», notamment l'École Anglaise. C'est un courant issu de l'observation de terrain et qui petit à petit constitue une théorie. Dans les années 1960, les ethnologues remarquent qu'ils ont affaires à un climat international mouvementé, qui connait, d'un point de vue économique, des changements. On a face à soi une lutte de libération des peuples qui pour la plupart réclament leur autonomie/indépendance. Les ethnologues se posent alors des questions, car dans leur étude, ils ne doivent pas seulement observer mais participer aux revendications.
Deux bouleversements : L'un sur l'approche de terrain L'autre sur la notion d'objet
→ On prône petit à petit l'observation participante, ce qui remet en cause la distanciation car l'ethnologue doit s'impliquer. Apparition de la notion d'implication. Ce qui bouleverse également la notion d'objectivité. On va finalement reconnaître que l'ethnologue fait partie du terrain qu'il étudie.
→ Jusque dans les années 1960, le terrain était considéré comme un objet et on l'étudiait comme quelque chose qui était en dehors de notre culture. Mais dans les années 60, les ethnologues réfléchissent et se rendent compte que l'on ne peut pas considérer le terrain comme un objet mais comme un sujet. On ne travaille pas sur quelque chose mais avec quelque chose, le terrain est générateur de sens. ( Rappel : Marcel Mauss en avait eu