Au sein des artistes littéraires se rapportant à la conception romantique remodelée à compter des années 1830 s'inscrit Théophile Gautier, avec ses écrits qui dévient les formes circonscrites de l'art adopté antérieurement. Par conséquent, il embrasse cette charge audacieuse dans l'écriture de sa nouvelle « Omphale », tout en faisant contraste à la valeur rococo de l'art des années 1700 privilégié dans le temps de l'histoire, par l'intermédiaire de la subjectivité du locuteur qui détient un rôle prédominant dans la transmission de ces valeurs. L'étude ci-dessous se concentre sur l'application des concepts clés de l'effet-sujet sur les plans sémantique, syntaxique, et pragmatique.
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Au premier abord, les penchants de ce destinateur autodiégétique, anonyme, et d'âge moyen se dévoilent par sa sélection d'une thématique particulière, par le registre lexical et les expressions stylistiques dont il fait usage, de même que par les expressions évaluatives qu'il emploie.

Parmi les thèmes abordés, il semble que l'amour et la jeunesse soient privilégiés, étant donné qu'ils sont exposés longuement et comprennent des sous-thèmes. D'une part, l'amour tient une place dominante dans ce texte, puisque le locuteur en discute ouvertement, en évoquant ses sentiments et en laissant envahir ses pensées par l'obsession amoureuse qu'il ressent pour la marquise de T***. Cette dernière renvoie au premier thème secondaire de l'amour, soit l'actualisation d'un objet qui se transforme d'un élément matériel peint sur une tapisserie en une femme tangible, de laquelle le jeune narrateur s'est épris à l'âge de dix-sept ans. Cet événement illustre l'intérêt qu'il éprouve explicitement pour les figures ayant des allures féminines tracées sur des tableaux artistiques, soit Hercule et Omphale, puisqu'il « y avait bien d'autres personnages dans la tapisserie […] mais ils n'ont pas laissé dans [s]on souvenir une silhouette assez distincte pour [qu'il] les puisse décrire ». Le second thème