L’influence du travail atypique
SUR LA PRÉCARITÉ DES TRAVAILLEURS
(Travail II : Problématique, question de recherche, cadre de référence et hypothèse/objectif)
I – OBJET DE RECHERCHE
THÈME Au fil des ans, le marché du travail n’a cessé de connaître des bouleversements. Certains étaient mineurs alors que d’autre plus majeurs ont eu un impact énorme sur la main-d’œuvre. Les nouvelles technologies, la mondialisation ainsi que les récessions ont fait en sorte que les entreprises ont délaissés le mode de travail typique, c’est-à-dire traditionnel, pour un mode de travail atypique. On pense alors au travail à temps partiel, occasionnel, contractuel, etc. Cela leur permet d’être plus concurrentielles et flexibles. L’emploi atypique a connu une progression rapide au Québec et ailleurs dans le monde. Tous les types et/ou groupes de travailleurs sont touchés par ce changement et certains semblent beaucoup plus touchés que d’autres. Donc de plus en plus de salariés se voient dans des emplois précaires et selon nos observations, la plupart sont des femmes ou encore des minorités ethniques.
SUJET DE RECHERCHE ET QUESTION
Après réflexion, la question que nous nous posons réellement est la suivante : les femmes sont-elles plus susceptibles d’occuper des emplois dits précaires que les hommes? C’est-à-dire que l’on cherche à savoir si les femmes occupent plus souvent des emplois atypiques reconnus pour leur précarité que les hommes.
INTÉRÊT DU SUJET
Le choix de ce sujet résulte d’une décision commune des membres de l’équipe. Nous sommes d’avis que cette question fondamentale représente un phénomène grandissant dans notre société. Les entreprises d’aujourd’hui et de demain offrent de plus en plus d’emplois jugés atypiques afin de diminuer les coûts de leur main-d’œuvre. Les intérêts des travailleurs sont laissés de côté alors que ceux des organisations sont mis de l’avant. Les travailleurs se sont battus dans le passé, au moment de l’avènement