Les Paradis artificiels

intitulé « Le Poison ». Celui-ci nous fait part de son monde à lui qui englobe son paradis artificiel et la femme. En premier lieu son paradis est constitué de l'alcool et de la drogue et en deuxième partie il écrit à propos de la femme et sa perception par rapport à lui, l'inspiration qu'elle réveil chez lui et aussi la femme un amour fatal. D’une part, le vin chez Baudelaire fait partie de son paradis artificiel. Celui-ci s’en sert pour améliorer son sort et apaiser son « spleen ». Au vers 1 et

espérer une autre vie… ‘’ ? Penchons-nous dès lors sur les solutions appliquées face au désespoir ou de quelle manière les gens fuient cette réalité. Beaucoup existent, allant même jusqu’au suicide mais nous en traiteront trois : le déni, les paradis artificiels ainsi que les croyances religieuses. Selon la psychanalyse moderne, le déni est un mécanisme de défense pouvant faire son apparition dans différentes situations. Ce processus permet à l’individu de nier l’existence d’un fait traumatique qu’il

l'échec. Le vin, libérateur d'âme, est, tout comme le haschisch, considéré comme un paradis artificiel, comme le dit Baudelaire dans toute la première partie de La Chambre double. Le vin emmène le poète dans la rêverie et libère son âme afin qu'il puisse atteindre le "paradis", même artificiel. La drogue quant à elle est également un moyen de sortir de la contingence et de toucher à un monde plus idéal, même artificiel. Mais, contrairement au vin et à l'alcool, le haschisch ne fait que renfermer le

son mal mais aussi le côté magique du lieu où l’on peut se perde pour mieux se retrouver. - Le Vin : poèmes 104 à 108 Première grande tentation : le vin et aussi les femmes galantes. Le vin permet de rêver qu’on accède à la libération, à un paradis perdu. - Fleurs du mal : poèmes 109 à 117 Tous les vices, tous les pêchers qui expriment le désespoir de celui qui connteple son corps, son cœur. - Révolte : poèmes 118 à 120 Idée que l’homme est revenu de toutes les tentations, il est écoeuré

femme, paradis artificiel La femme est naturelle, càd abominable. Aussi est-elle toujours vulgaire, càd le contraire du dandy. (Baudelaire, "Mon cœur mis à nu", III) Est-ce la peur de la féminité qui pousse le poète à exiger que la femme s'applique à paraître magique et surnaturelle pour devenir enfin désirable ? Plutôt que sa présence, Baudelaire célèbre le souvenir de sa présence, ou les impressions qu'elle lui a laissés (douceur de l'air, couleur du soir). La femme, paradis artificiel comme

« immoralité », « offense à la morale religieuse » et « outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs » : plusieurs poèmes sont retirés du recueil et l'auteur doit payer une amende. 1859 : Salon de 1859. 1860 : Parution de l’essai Les Paradis Artificiels. 1861 : Il doit réaliser une nouvelle édition qui contient trente-deux nouveaux poèmes. 1862 : Il ne reçoit aucune voix à sa candidature au fauteuil d'Eugène Scribe à l'Académie Française. 1864 : Il part en Belgique pour réalisé une tournée

brunes, charnelles dans un monde de chaleur marine vient de ce voyage : La Vie antérieure, L'Homme et la mer, Parfum exotique, L'Invitation au voyage, A une dame créole...La Chevelure... L'exotisme ne sert pas de décor ; il est lié chez Baudelaire au paradis perdu • 3ème expérience : celle du dandy c'est-à-dire son mépris de la vulgarité, son refus du naturel ( B. fait l'éloge de l'artificiel) et son goût pour le paradoxe. Si son désir d'une beauté idéale en art est très prégnant, B. ne rejoindra pas

de l’ivresse renforce la leçon « énivrez-vous » : il faut le faire souvent. Charles Baudelaire a l’air de s’exprimer en moraliste mais il exalte en fait le rêve. Il suggère trois formes d’ivresse mais il y en a bien d’autres : l’amour, les paradis artificiels et l’art (en face des ciels du peintre Boudin ou devant les tableaux de Delacroix il ressent une ivresse similaire à celle que lui procure l’opium. Dans la première phrase on note la place inhabituelle de l’adverbe « toujours » plus la reprise

Femmes damnées, le Léthé... ». Veuve, la mère de Baudelaire se retire à Honfleur où Charles travaillera avec acharnement dans les moments de grande détresse. En 1858 paraissent « Les Aventures d’Arthur Gordon Pym » et la première partie « des Paradis Artificiels » , en mai 1859, l’étude sur Théophile Gautier, puis en 1861, Poulet-Malassis publie la seconde édition des « Fleurs du mal ». A la fin de cette année, Baudelaire pose sa candidature à l’Académie française, mais sur les conseils amicaux de

très tôt et sa mère se remarie avec le Général Aupick avec qui Baudelaire ne s’entend pas du tout. Il fait des études au Lycée Louis Le Grand. La fréquentation des prostituées lui causera sa maladie. Baudelaire a aussi connu la drogue (cf. Paradis artificiels). Il est engagé comme mousse sur un navire à destination de Calcutta mais il s’arrête sur L’île de la Réunion où il découvre l’évasion exotique. A son retour, il hérite de son père mais il est mis sous tutelle financière car il est très dépensier