Analyse de pratique en liberal
Benezech jean-damien le 15 mars 2012
Lieu: domicile de la patiente a Papetoai a Moorea dans le cadre de mon stage d’infirmier libéral
Situation vue ou réalisée:
Injection d’extencilline 2.4 MUI dans le quart supero-externe gauche de la fesse dans le cadre de son traitement contre le RAA ( rhumatisme articulaire aigue), maladie chronique prise en charge à 100 %.
Représentation de la situation:
Sortant d’un stage de psychiatrie ou les injections intra musculaire sont fréquente, et ne ressentant pas de gène a piquer il me paraissait pas très compliqué de prendre en charge l’injection d’extencilline. J’imaginai utiliser la même méthode qu’avec les injections de neuroleptique, tout d’abord en prévenant la patiente que ce sera moi qui prendra en charge son injection si elle le souhaite. Puis en prenant le temps de nettoyer mon plan de travail de préparer de façon stérile mon matériel tout en parlant a la patiente, jeune, afin de la rassurer et de mettre un climat de confiance propice au bon déroulement du soin. Je me disais que c’est un soin dont je connais maintenant parfaitement l’asepsie, le lieu d’injection, le temps très court pour injecter le produit après préparation. C’est donc avec beaucoup d’assurance que j’accepte la proposition de l’infirmière concernant l’injection.
Description du contexte:
Leila est une jeune tahitienne de 19 ans habitant a Papetoai cher ses parents. Toutes les 3 semaines les infirmières libéral du cabinet où je suis en stage passe faire l’injection d’extencilline au domicile de leila. Leila a arrêter l’école car elle dit s’ennuyait et se sentir mal a l’aise face aux autres élèves qui la traiter de grosse, car Leila pèse 108 kg pour 1m73. Actuellement sans emploi Leila reste toute la journée cher ses parents avec comme seul occupation la télé et les copines de son quartier. Elle est suivi depuis 2005 pour son RAA par les mêmes infirmières