Analyse de Pratique Professionnelle n°1
Lieu : En pharmacie et salle de soin, 1er étage.
Situations ou activités vues ou réalisées :
Mme P est une patiente de 32 ans étant admise en service psychiatrique pour une psychose avec délires de persécutions et troubles du comportement avec danger pour elle et autrui. Hospitalisée le 23/10/13 en HO elle perçoit maintenant une fois par mois un neuroleptique nommé XEPLION (Antipsychotique) qui est une suspension injectable à libération prolongée (NAP) en IM, utilisé dans le traitement des psychoses. La particularité de ce produit est que les deux premières injections (150 mg et 100 mg) doivent se faire à une semaine d’intervalle dans le deltoïde gauche puis droit ou inversement. Les autres injections pourront alors se faire à la demande du patient soit dans le deltoïde soit dans le quart supéro-externe de la fesse toutes les trois semaines ou par mois.
Observations et conclusions :
Avant tout soin, il est primordial de savoir ce que l’on va donner et les conséquences que cela peut avoir ainsi que la raison de cet acte. Nous sommes dans l’après-midi, je me suis donc documenté en amont sur ce nouveau produit avec le dictionnaire VIDAL, vérifié l’identité du patient ainsi que la prescription (dosage, nom du produit) et perçu son accord pour effectuer ce soin en présence de ma tutrice.
Dans un deuxième temps, sachant que Mme P est une patiente plutôt angoissée envers les gestes invasifs (piqûres), j’ai dû préparer la solution injectable avec le matériel nécessaire dans la pharmacie en sa présence tout en expliquant la démarche à suivre afin de la rassurer. L’injection de neuroleptique quel qu’il soit prévaut une surveillance des constantes car le risque prédominant est dit le syndrome malin des neuroleptiques (SMN : réaction grave secondaire pouvant engager le pronostic vital) Il faut donc s’assurer que les constantes soient bonnes avant d’injecter le produit.
Pour finir, je lui ai demandé d’aller s’installer