Contribution au respect des droits des personnes handicapées
1 INTRODUCTION
Le Progrès 4 décembre 2002: HANDICAP = le nouveau chantier de CHIRAC
Le chef de l’Etat veut favoriser la personnalisation des aides et l’accès au monde du travail.
" revoir les fondements mêmes de notre politique, en passant d’un système d’aides uniformes à une logique qui prenne pleinement en compte les besoins particuliers de chaque cas individuel ". Telle est l’idée maîtresse de ce projet. Avec une objectif " construire un véritable système d’aide personnalisée et donner la priorité à l’intégration professionnelle et sociale des personnes handicapées ".
4 décembre 2002 : e.mail reçu par l’association ADEPA[1] " Bonjour, j’ai subi une amputation de la jambe droite en 1989, à l’âge de 6 ans. Depuis, je perçois une AES[2], reconnue par un taux d’invalidité à 80%, macaron GIC[3]…
J’ai actuellement 20 ans J’ai rempli le dossier COTOREP[4] et après retour de celui-ci, il s’avère que la COTOREP ne me considère pas comme une personne handicapée. Pour être considéré comme personne handicapée il faut atteindre un taux d’invalidité de 80%, or d’après leur calcul, j’ai un taux d’invalidité de 79%… "
Et donc, pas d’AAH[5], pas de RTH[6], pas de carte orange station debout pénible, pas de macaron GIC…
Est-ce à dire qu’il pourrait y avoir un décalage entre des droits affichés et la réalité ?
Dans un premier temps, pour tenter de répondre à cette question, nous sommes allées interroger les droits fondamentaux et spécifiques aux personnes handicapées et ensuite nous avons cherché, aussi bien dans notre pratique professionnelle et associative que dans les nombreux rapports qui sont sortis ces deux dernières années[7], de quelle manière ces droits pouvaient ne pas être respectés. Enfin, nous avons essayé de réfléchir à la contribution que nous pouvions apporter, au niveau du département du Rhône, pour que