« L’auteur dans son oeuvre, doit être comme Dieu dans l’Univers, présent partout, et visible nulle part » indique Gustave Flaubert, auteur réaliste phare du XIXème siècle. En effet, l’auteur, par sa plume, peut décider de sceller des unions, pour le grand bonheur ou au contraire le malheur de ses personnages. Dans les textes soumis à notre étude, les auteurs de La Princesse de Clèves, Pierre et Jean et l’Etranger nous exposent l’union de personnages principaux de leurs oeuvres. Mais parfois, l’amour s’avère être à sens unique. Mais sans aucune volonté d’aller à l’encontre de ce sentiment, les personnages subissent parfois l’action.
Ces textes présentent deux enjeux: littéraire, car il s’agit d’illustrer la thématique de la rencontre amoureuse dans un genre, le roman et stylistique pour les différents moyens utilisés selon les époques de rédaction afin de déployer les virtuosités de la langue française.
A la lumière de ce qui vient d’être énoncé, nous serons en mesure de nous questionner sur les caractéristiques communes et différentes que partagent ces trois textes.
Nous aborderons dans un premier temps la rencontre amoureuse sous l’aspect du caractère majeur commun ici: les amoureux passionné pour mieux, dans un second temps, exprimer les singularités des personnages qui subissent l’action et de leurs choix déterminants l’avenir du roman.

Dans un premiers temps, nous pouvons observer qu’un personnage de chaque texte apparait comme un amoureux passionné. En effet, le Prince de Clèves, Jean et Marie sont prêts à s’engager et à entreprendre une union.
M. de Clèves a de grandes « qualités » de cœur, une vraie « sagesse ». Il est le seul à éprouver une
« passion », à être « éperdument amoureux » de la jeune femme. C’est l’amour d’un homme qui souhaite plus que tout que l’amour qu’il éprouve soit réciproque : « le bonheur de lui plaire » a plus de prix pour lui que « la certitude de l’épouser sans en être aimé ».
Ainsi Jean est un jeune homme sans