Faure Clémence 1ère L

Corpus

Question de Corpus :

Le corpus est composé de 3 extraits de romans. Thérèse Raquin, d’Émile Zola est un roman naturaliste ; La Condition Humaine, d'André Malraux et L’Étranger d'Albert Camus font partie des romans modernes. Les trois textes nous dévoilent des scènes de meurtre.
Comment la description de la nature intervient dans ces extraits ?
Tout d'abord, nous verrons comment la nature est décrite dans ces trois extraits, pour ensuite étudier l'effet produit par ces descriptions.

Tout d'abord, dans le premier extrait, la description de la nature est très présente. En effet, Émile Zola étant un naturaliste, les détails sont omniprésents dans la première moitié de l'extrait.
Il décrit le paysage vu par les protagonistes, notamment les îles, l'eau et le ciel. « Le grand massif rougeâtre des îles » (l. 2) ; « Tout le paysage se simplifiait dans le crépuscule » (l.12-13)
Zola utilise des comparaisons pour décrire le paysage. « Les deux rives […] étaient comme deux larges bandes qui allaient se rejoindre à l'horizon » (l.2-3) ; « L'eau et le ciel semblaient coupés dans la même étoffe blanchâtre. » (l.4).
Le champ lexical de l'obscurité est aussi visible dans ce texte. « D'un brun sombre taché de gris » (l,2-3) ; « ombre » (l.9) ; « sombre » (l.12, 22) ; « taches brunes et grises » (l13-14) et « étroit » (l.22). Dans le deuxième extrait, la description de la nature se limite à celle du « building voisin », ainsi qu'à la chambre du trafiquant.
En effet, peu d'éléments sont donnés, et la description est celle des pensées du personnage.
Nous pouvons donc voir, aux lignes 1 et 3, « la moustiquaire » et « la mousseline blanche », qui peuvent caractériser le voile entre la vie et la mort du personnage.
Le pied du personnage caractérise aussi cela, aux lignes 4 et 7. « Le pied comme pour en accentuer le volume