''De l'homme et de sa nature, vers la société'' Depuis déjà quelques siècles, plusieurs philosophes et penseurs se sont penchés sur la problématique de la nature fondamentale de l'homme. Tous ce sont attardés sur la question sans cependant avoir une réponse équivalente. Tandis que pour certains l'être humain serait fondamentalement égoïste et malintentionné, sa nature serait pour d'autres bonne et philanthrope. Rousseau par exemple, prétend que l'homme est à l'origine bon et innocent mais que c'est la civilisation ou la société qui le corrompt et déshumanise, le rendant ainsi méchant. Freud, quant à lui, nous révèle que l'être humain est gouverné par son inconscient et que même sa pensée ne lui appartient pas. l'humain serait alors un être de pulsions et de désirs qui est régi par cet inconscient. Il s'agira ici de regrouper les différentes idées et point de vues de chacun de ces philosophes sur le sujet et tenter de répondre à ces questions: L'homme est-il fondamentalement bon ou méchant? La civilisation serait-elle en cause? Rousseau préconise que ''l'homme est un être naturellement bon'' mais que sa vie dans la société le perverti en le rendant individualiste, misérable et odieux. À l'état de nature, l'homme fait preuve d'amour de soi, aucune de ses concupiscences naturelles n'est néfaste, puis il est autosuffisant et comblé. L'être naturel serait aussi exempt de toute avidité de nuire à autrui car il est spontanément bon puis il témoigne de la pitié pour ses semblables lorsqu'il les voit souffrir. Cela dit, le passage de l'état sauvage à l'état civilisé n'est dans aucun bénéfique pour l'homme car elle le rend prosélyte des artifices et du paraître plutôt que de l’être. Freud serait défavorable à la position de Rousseau sur le sujet. Pour lui, la volonté humaine est impuissante devant les pulsions (sexualité) et la résistance du Refoulement. L’être humain croit avoir la maîtrise de lui-même. Il croit pouvoir refouler les instincts sexuels, mais ceux-ci