Dissertation
Pascal Mérigeau est un critique de cinéma français qui a écrit des livres sur des personnages célèbres comme Maurice Pialat. Il a aussi écrit des nouvelles dont celle étudié : Quand Angèle fut seule, paru en 1983, qui relate l’histoire d’Angèle, se remémorant des souvenirs de Baptiste, son mari décédé. A la lecture de cette nouvelle nous nous interrogerons si elle appartient au genre réaliste. L’étude portera d’abord sur le cadre réaliste du récit puis sur l’analyse du portrait psychologique d’Angèle.
La nouvelle Quand Angèle fut seule est réaliste car nous avons la peinture du cadre spatio-temporel. Ainsi, on connaît la position exacte d’Angèle dans sa maison : « assise à la grande table en bois » et le nom de la ville ou elle habite : « Sainte-Croix », mais aussi le nom de villes proches tel que : « Lourdes » ou bien « Angers ». La présence du champ lexical de la nature « d’oignon », « jardin », « le pommier », « les saules », « radis » montre la foule de description de l’extérieur. La présence du cadre temporel « le retour du cimetière » affirme avec précision quand l’action se passe. Il y a aussi le présence d’autres détailles quant a la maison : « les bougies », « le balai », « les chaises » qui confèrent un réalisme a la nouvelle. Il y a même d’autres champs lexicaux comme celui de la vaisselle : « de vaisselle », « quelques tasses », « cafetière blanche », « pots a confiture vides » et celui des meubles : « bahut », « l’évier », « plein buffet » qui affirment par de nombreux détailles, le réalisme de la nouvelle. Grâce a toutes ces précisions, le lecteur a l’impression d’être un spectateur de toute l’action qui se déroule devant ses yeux. La présence de portraits physiques détaillés des personnages insiste également sur le réalisme de Quand Angèle fut seule. En effet, des indications sur le physique de Baptiste sont révélées dans l’anaphore : « Baptiste et ses yeux bleus, Baptiste et ses chemises à fleurs, Baptiste et sa