Distri
Intégration verticale
Définition :
L’intégration verticale peut se définir comme l’intégration par une société d’activités situées en amont ou en aval sur sa chaîne de valeur. A une transaction marchande d’achat ou de vente se substitue un échange interne au sein de l’entreprise. Là où la société achetait un bien ou un service, elle produit maintenant elle-même ce bien ou ce service. Là où elle vendait ses produits à des intermédiaires, elle commercialise elle-même ses produits aux clients finaux.
En amont, il s’agit par exemple pour un distributeur de détail d’intégrer la logistique, la fonction de gros via la création d’une centrale d’achats, la production des biens qu’il commercialise, la conception de ces biens, et même la production des matières premières nécessaires à leur fabrication. En aval, un fabricant peut décider de distribuer lui-même sa production en créant ses propres points de vente, en commercialisant directement ses produits sur Internet… etc.
Une société comme Michelin a par exemple intégré l’ensemble de sa chaîne de valeur : des plantations d’hévéas pour le caoutchouc à la distribution avec l’enseigne Euromaster, en passant bien sûr par la conception et la fabrication des pneus. Les activités d’une société comme Benetton vont de l’élevage de moutons à la commercialisation de pulls en magasin. Les activités d’Intermarché : des bateaux de pêche aux rayons poissonnerie de ses supermarchés.
Les avantages attendus de l’intégration verticale.
[pic] L’intégration des marges réalisées par les fournisseurs ou les distributeurs. En récupérant les activités amont ou aval, la société s’approprie les marges réalisées par ceux-ci.
[pic] La diminution de certains coûts, liée à la réduction des négociations, des conflits, à une meilleure coordination des activités, à un meilleur partage d’informations, à la réalisation d’investissements rendus possibles par la sécurité que représente l’intégration.
[pic] La garantie