La science et la technologie sont en plein essor : les découvertes et les avancements scientifiques sont de plus en plus fréquents. Grâce aux nouvelles connaissances et à la plus grande variété des ressources disponibles dans ces domaines, nous accomplissons des interventions autrefois considérées comme impossibles ou relevant de la science-fiction. Dans le secteur de la médecine, des pratiques de plus en plus poussées et complexes sont étudiées de près et commencent à être mises en œuvre. Le roman …Et mon tout est un homme, coécrit par Pierre Boileau et Thomas Narcejac, traite d’un sujet médical controversé : la greffe intégrale, c’est-à-dire la greffe d’une tête sur un autre corps. Dans cette œuvre policière, un chercheur greffe sept membres d’un prisonnier condamné à mort sur sept différentes personnes. De telles pratiques soulèvent inévitablement des questionnements au niveau éthique et moral. Nous en arrivons à nous demander si nous devons nous laisser guider par les possibilités offertes par la technologie ou s’il est mieux de poser immédiatement certaines balises. Je crois qu’il est nécessaire de définir préalablement les limites des progrès scientifiques afin de prévenir les excès et surtout de contrôler les répercussions de ces découvertes. Je base mon opinion sur le fait qu’une liberté totale du développement technologique et scientifique peut entraîner une utilisation excessive et injustifiables des interventions, être utilisées à des fins néfastes et bafouer certains principes moraux.
Premièrement, les progrès scientifiques sont susceptibles d’engendrer des excès ou des abus. Ne croyez-vous pas qu’en banalisant de telles interventions et en les rendant très accessibles, il est dangereux de tomber dans l’excès? Ne craignez-vous pas que les gens usent de ces opérations pour des raisons banales ou futiles? Dans le roman, lorsque Mme Gallart décède, M. Éramble manifeste rapidement son désir de se faire greffer la jambe que la défunte avait reçue lors de