Explication de texte kant, critique de la faculté de juger
Explication de texte
Emmanuel Kant : Critique de la faculté de juger.
Dans cet extrait de l’œuvre Critique de la faculté de juger Kant cherche à montrer ce qui fait la spécificité du jugement de gout quand il porte sur le beau. Ici, il s’agit donc de distinguer le beau de l’agréable en montrant d’une part le fait que le beau ne soit pas simplement l’esthétique, et d’autre part en montrant que le jugement de goût portant sur le beau doit être totalement désintéressé si il veut être juste.
Le problème posé ici est donc la notion du beau. Car comme la beauté ne peut pas être identifié à l’utilité, elle ne peut pas non plus être identifier à l’agréable. Et c’est précisément l’enjeu de cet extrait que de montrer que le jugement de goût propre à juger la beauté est à la fois pur de tout intérêt et libérer de toute notion d’agrément
On peut, dans ce texte, identifier deux parties logiques qui composent la démonstration selon laquelle le jugement du goût, quand il porte sur le beau, doit être désintéressé. En effet la première partie s’étend du début du texte jusqu’à « et l’approuver ». Dans cette partie Kant analyse les différentes possibilités d’appréciation a la vue d’un palais. Il montre ainsi que l’agréable est avant tout relatif. La seconde partie s’étend de « toutefois la n’est pas la question » jusqu’à la fin de l’extrait. Dans cette partie Kant parle de la distinction entre le beau et l’agréable, distinction ayant pour but de ramener la beauté dans l’objectivité.
Partie1
Nous ne pourrions dire que ce qui produit chez quelqu'un le sentiment d'agrément, produit un tel sentiment chez tout le monde. Ainsi Kant dresse-t-il une liste montrant qu’il y a plusieurs manières d'être touché par un palais. Ici beau est assimilé à « ce qui plait », puisque les réponses vont dans le sens du plaisir ou du déplaisir. C’est dans cette perspective qu'il faut comprendre notamment l’évocation de Rousseau : celui- ci s’indignerait sûrement devant tant de