Finale français
Tout d’abord, dans le poème Cage d’oiseau de Saint-Denys Garneau , le poète décrit la fatalité qui assaille son héros. Pour Alain Grandbois, précurseur de la poésie moderne , le héros du poème Ô tourments combat constamment la fatalité. Dans le cas de la fatalité imposée au héros du poème de Saint-Denys Garneau, une tonalité pathétique accompagne le poème. Le héros expose sa résignation devant la mort, illustrée par l’envol de l’oiseau. Puis, le poème possède un rythme qui s’entend. Le bruit ou le silence est provoqué. En relation avec le cœur malade, le rythme cardiaque est sous-entendu aux lignes 6 et 7 : «Lorsque rien n’arrive» (le silence), «On entend froisser ses ailes» (le bruit). Cette analogie du rythme, du battement de cœur, le héros qui s’écoute vivre ou mourir, incarne parfaitement sa relation avec la résignation. En effet, à la ligne 24, on peut lire : «Il aura mon âme au bec». Pas de bataille. Par contre, pour le poète Alain Grandbois, dans Ô tourments, le héros lutte fermement pour récupérer sa créativité. Des lignes 39 à 44, la répétition du «Je sais», au début de chaque vers, créer un effet d’amplification, qui érige un rempart entre le héros et ses assaillants, ses tourments. De plus, l’utilisation des mots, « sentinelles » (v.10), « trahisons » (v. 52), « morts » (v.60), font référence à un champ lexical sur le combat.
Par contre, dans ces deux poèmes, représentatifs du courant symboliste (1930-1945), réussissent à faire ressentir aux lecteurs canadien-français de l’époque, des sentiments dramatiques ou tragiques reliés à la fatalité , on dénote un sursaut d’espoir suivi de la désillusion. En effet, dans les lignes 15 et 16 du poème de Saint-Denys Garneau, on sous-entend l’espoir: «Voudrait-il pas s ‘envoler ». Cependant, n’ayant aucun pouvoir sur sa destinée, il ne croit aucunement en une aide extérieure puisqu’il quémande une réponse : « Est-ce vous qui le retiendrez ». Pour Alain Grandbois, quelques vers font